L’élite
des Dévoreurs a, à première vue, un petit air de famille avec les
Prédateurs Wolfen : normal, les Dévoreurs ne sont jamais au
départ qu’une meute de Wolfen, les Enchaînés d’Ellis.
Surtout, ne vous fiez pas à la première impression : les
carnassiers ne peuvent pas jouer le rôle des prédateurs, ils ne se
jouent pas du tout pareil, et, finalement, ne sont pas du tout
comparables.
Contrairement
à son cousin rustique, le Carnassier est une troupe très
polyvalente. Il a une attaque et une force respectable pour une
élite humaine à 35 points, mais assez moyenne pour une figurine
qui en vaut 57. Par contre, il a une bonne initiative et surtout une
excellente défense couplée à une très bonne résistance. Alors
certes il encaisse bien, mais on ne le dira jamais assez, on ne tue
personne en se défendant (à moins de contre-attaquer évidemment,
une petite arme éveillée mineure transforme un carnassier en tueur
de troupes moyennes). Ce qui est le plus important chez le
Carnassier, finalement, c’est son 5 d’initiative : il obligera
votre adversaire à placer ses dés avant vous, et là votre profil
si équilibré va le faire hésiter. Si il attaque, entamez-le et
vous parerez sans peine la riposte. Si il défend, n’ayez aucun
scrupule à attaquer… Et s’il fait les deux, tant pis pour lui,
vous aurez plus de dés en duel, et en sous-nombre, la défense
soutenue est votre amie.
Je
considère leur compétence possédé comme plus dissuasive qu’autre
chose : dans l’idéal, je préfère compter que ma troupe à 57
points ne se fera pas blesser, en tout cas, je ne construirais
jamais une tactique dessus. Par contre, même quand vous ratez l’initiative,
pour peu que vous ayez un dé en défense, votre adversaire sait qu’il
aura du mal à vous toucher, à vous blesser, et qu’en plus vous
ne serez peut-être même pas gêné pour riposter...
Morale
: plus qu’une troupe qui fait des ravages, les Carnassiers sont
une troupe impressionnante. Ca tombe bien, les figurines le sont
aussi...
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